Facteurs favorisants

 

L’épilepsie se caractérise par des crises décrites comme soudaines et imprévisibles. Au quotidien, des facteurs dits favorisants peuvent cependant contribuer à la survenue d’une crise. 

Les facteurs plus courants sont :

  • l’oubli de traitement,

  • le stress,

  • le manque de sommeil,

  • l’alcool et les drogues

  • et, chez les femmes, les changements hormonaux.

Ces derniers ne constituent pas des causes. Les crises restent impossible à prévoir et surviennent très probablement en réponse à une accumulation de facteurs, plus ou moins nombreux, spécifiques ou non.

 

Les divers facteurs présentés ci-dessous illustrent bien la diversité et la complexité de la maladie, et le besoin pour chacun, d’apprendre à connaître son épilepsie, ses manifestations et ses facteurs favorisants, et d’en tenir compte dans son organisation quotidienne pour trouver un équilibre approprié à son cas particulier.


 

LES FACTEURS FAVORISANTS PRÉDOMINANTS

 

L'oubli du traitement

L’oubli du traitement peut directement donner lieu à une crise. Assurer une prise de traitement à horaires réguliers correspondant aux indications de l’ordonnance est essentiel. L’utilisation d’un pilulier aide à la gestion de la prise de traitement.

 

Le stress

De manière générale, l’anxiété augmente le risque de crises pour la majorité des personnes souffrant d’épilepsie. Il est donc désirable d’ajuster son hygiène de vie afin de minimiser le stress dans sa vie quotidienne et professionnelle.

 

Le manque de sommeil

La dette de sommeil a un rôle précipitant reconnu. Le respect du rythme physiologique veille-sommeil et d’une quantité suffisante de repos (huit heures par nuit en moyenne) est recommandé.

 

L’alcool et les drogues

L’alcool et les drogues peuvent favoriser la survenue de crises épileptiques, soit directement par un effet créant des convulsions, soit indirectement par interaction avec les médicaments antiépileptiques.

 

Certains traitements médicamenteux

Certains médicaments favorisent les crises, soit directement, soit par le biais d’une interaction avec le traitement antiépileptique. L’épilepsie et son traitement doivent donc être pris en compte lors de toute prescription médicamenteuse.

 

Le cycle menstruel

Chez la femme, le cycle menstruel peut rythmer les crises dans 30 à 50% des cas.

 

Autres facteurs

Par ailleurs, chez de rares personnes, les stimulations sensitives ou sensorielles directes peuvent également déclencher des crises. Les plus fréquentes sont, pour les épilepsies photosensibles, la télévision, les jeux vidéo, le soleil, la mer, etc.

Des crises peuvent aussi être déclenchées par le bruit (épilepsie-sursaut), la musique, le contact de l’eau, certains aliments, etc. On parle alors d’épilepsie-réflexe.