Vie sociale

 

Épilepsie, sports et loisirs

Ê​tre épileptique et pratiquer un sport, c'est possible. Pour vivre pleinement notre vie et assurer notre bien-être, nous avons tous besoin d’activités physiques qui nous aident à rester en forme. L’épilepsie n’empêche pas la pratique du sport. Cependant, le sport pratiqué doit être compatible avec votre situation.

 

Avant de choisir une activité, il importe de prendre conscience des risques potentiels. En effet, les conséquences d’une chute, d’un coup violent reçu ou de la perte de connaissance peuvent s’avérer très lourdes lors de la pratique d'une activité.

 

Dès lors, si vous êtes épileptique pharmaco-résistant et que vous souhaitez pratiquer un sport, il est préférable de vous poser certaines questions pour bien choisir votre activité :

  • Comment se passent mes crises ?
  • Quand apparaissent-elles ?
  • Quels sont les facteurs déclenchants ?
  • Comment puis-je réagir en cas de crise et comment peuvent éventuellement réagir les autres?
  • Quelles sont les mesures de sécurité que je dois considérer pour rendre l’activité plus sûre pour moi et les autres ?

 

Le tableau ci-dessous présentant un nombre d’activités peut vous intéresser ou vous aider dans votre choix :

Plutôt non

Peut-être 

Plutôt oui

  • Sports à hauteurs/ aériens (parachutisme, escalade, aviation, etc.)

  • Sports à risques (boxe, motocross, plongée sous-marine, etc.)

 

  • Sports aquatiques (ex. la natation, surf, etc.)

  • Cyclisme

  • Équitation

 

 

  • Sport en groupe (le football, le basketball, etc.)

  • Tennis

  • Danse

  • Arts martiaux (karaté, judo, etc.)

  • Athlétisme

 

De manière générale, la pratique d’un sport résulte d’un choix individuel qui nécessite des précautions ou supervisions spécifiques adaptées aux pathologies particulières de chacun(e). Consulter votre médecin traitant ou votre neurologue pour demander conseil et un certificat médical de non contre-indication à la pratique sportive.

 

Sortir

L’épilepsie ne doit pas être considérée comme un frein à la vie en société. Il est tout à fait possible de sortir entre amis dans les lieux que l’on souhaite lorsque l’on est conscient de sa pathologie et de préférence en ayant informé l'entourage du comportement à adopter en cas de crise. 

Il est également envisageable de sortir en discothèque ou dans des lieux à forte luminosité. Garder à l’esprit que la discothèque est un lieu, bruyant et fatiguant pouvant engendrer une possible crise, surtout s’il y a manque de sommeil et/ou abus de boissons.

De même, il est possible de dormir hors de son domicile. Il faut penser à prendre son traitement et informer les accueillants sur l’attitude à adopter en cas de crise