De nombreuses personnes craignent de révéler leur épilepsie de peur de réduire leurs chances d’obtenir ou de conserver un emploi. Légalement, rien n’oblige une personne épileptique à informer son employeur de son épilepsie.
Cependant, il semble judicieux d’informer l’employeur lorsque des crises au travail sont probables en raison de leur nature et de leur fréquence. Cette information doit se faire avec l’aide du médecin du travail et si le climat de confiance le permet. Il est préférable d’instaurer une relation de confiance entre les deux parties. En disposant des informations utiles concernant l’épilepsie de la personne, l’employeur pourra, en lien avec le médecin du travail et les organismes agréés (le SAMETH*, l’AGEFIPH, le FIPHFP), procéder aux ajustements nécessaires des conditions de travail.
Il est également possible de prévenir un ou plusieurs collègues de travail pour apaiser les craintes éventuelles et informer sur l’attitude à adopter en cas de crise.
Il n’est pas obligatoire de parler de son épilepsie mais l’expérience montre qu’il est utile d’informer au minimum le médecin du travail. Si la personne décide d’informer son employeur, elle a le choix de le faire à différents moments.
Dans tous les cas, il est important de mettre d’abord en avant ses compétences, ses expériences et ses atouts. C’est seulement dans un deuxième temps qu’il convient d’aborder les questions relatives à l’épilepsie.